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16/02/2022
En cette année d'élection présidentielle, la lecture d'une Tribune dans un grand quotidien du soir (comme le disait mon père quand j'étais enfant) m'avait amusé par son titre : « La France est un pays de gauche qui vote à droite ». La campagne présidentielle se joue principalement à droite ; pourtant, les Français sont plus démocrates et « plus à gauche qu’on ne le dit », explique, dans une tribune au « Monde », le sociologue Roger Sue.

Pourquoi cette référence ? Parce qu'elle me parle.... parce qu'elle me met face à mes properes contradictions qui font que comme 99% des français je suis content de payer des impots (parce que cela veut dire que je gagne assez bien ma vie pour pouvoir le faire et que je sais que cela particpe aux dépenses de l'état qui me serviront et qui serviront la collectivité dans son ensemble) mais je ne peux m'empêcher de raler quand ils augmentent. Est-ce obligatoirement antinomique de vouloir sauver le monde et vivre dans un certain confort personnel (évidemment je caricature) ? Quelle influence a-t-on chacun à notre niveau si rien n'est fait sur le plan international ? Une fois cela acté, que faire pour changer les choses ?

"Un autre monde" est plein de qualité, son personnage principal étant hautement crédible et les différentes stuations rencontrées permettant de voir comment les digues qui commencent à se craqueler sont renforcer et isolées pour réussir à ce qu'il n'y ait "pas de vagues". Ce patron qui fait son boulot, c'est celui que l'on rencontre aussi dans le lire "les fossoyeurs" ui montre comment une grand groupe de gestion d'EHPAD fait du profit en surpayant des cadres à qui l'on demande d'agir comme des machines sous peine de se faire broyer.

Dans ces conditions, comment faire quand on se situe entre le mrteau et l'enclume ? Sachant qu'il y aura toujours quelqu'un pour occuper le poste et faire le travail, peut-on essayer de rendre la grande mécanique plus humaine ? Que faire lorsqu'il est évident que rien ne pourra arrêter le rouleau compresseur ? Ce film a fait échos à la lecture d'"Eichamnn à Jérusalem" d'Annah Harendt que je suis en train de finir... et il m'interroge sur la manière de faire évoluer le monde. Le scénario concernant la vie en entreprise de ce cadre dirigeant est millimetré et la remonté par capilarité de la grogne vers le sommet donne une note d'espoir à laquelle mon pragmatisme n'arrivait pas à se résoudre.

De fait, on se demande quelle porte de sortie honorable peut avoir un dirigeant de cette envergure. pour être parfait le scénario aurait du s'intéresser à l'"après" plutôt que de dériver sur l'histoire du fils et de la femme. Cela aurait surement été plus difficile à développer mais j'aurais apprecié que l'on s'évite la facilité du personnage joué par Anthony Bajon, fils complètement phagocité par les idées du père et en plein burn-out à 20 ans. Le personnage de Sandrine Kimberlain est plus intréessant et le divorce du couple est montré sans fard ors d'une scène d'ouverture qui fait froid dans le dos.

Comment faire évoluer les choses ? La question ne trouve pas de réponse mais le film est un bel uppercut qui met en lumière des postes trop souvent fantasmés. Est-on plus heureux avec 50 000 € à la fin du mois sur son compte en banque ou avec 1 269,45 euros net ? Evidemment la question ne se pose pas mais qui au final s'en met plein les poches ? Wall-Street ? Cela me semble un peu trop facile car derrière la Bourse il y a des hommes et des femmes qui ne seont pas si nombreu mais qui vivent dans un autre monde que ceui que nous cotoyons chaque jour et il est surprenant qu'avec un ratio de 1 pour X centaines de millions de personnes cette situation soit si facilement acceptées. Est-ce à dire qu'elle nous convient ? Non mais alors pourquoi perdurent-elle ?
.O.